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samedi 30 janvier 2021

Intervention à la journée des métiers auprès des 3e de Laval

J'ai été conviée à parler des métiers commerciaux aux élèves de 3e du groupe scolaire Immac de Laval (53). J'ai reçu 2 groupes de 40/45 élèves - 1H30 avec chaque groupe en amphithéâtre. 

Je m'excuse auprès du premier groupe car le démarrage par mon parcours d'orientation ne répondait pas à leurs attentes et j'espère avoir pu répondre mieux à leurs besoins et questions sur la deuxième partie de l'atelier. Pour le 2e groupe j'ai réadapté mon approche et les échanges ont été très riches. J'ai demandé aux élèves leurs attentes et leur niveau de connaissance des métiers commerciaux. Nous avons donc démarré par les questions-réponses et c'est spontanément qu'ils m'ont demandé mon parcours sur la 2e partie de la séance. Je suis certaine que le groupe n°2 aura une perception très différente du groupe 1 et je les invite à échanger entre groupes.

Nous avons déconstruit les clichés du vendeur "arnaqueur": le vendeur qui trompe le client ne le fidélisera pas; aussi ce type de pratique n'est pas recommandée si l'on souhaite s'assurer un chiffre d'affaires régulier. Un commercial doit assurer l'atteinte des objectifs commerciaux en fidélisant ses clients et en allant à la conquête de nouveaux prospects. Si vos clients ont été déçus de vos services, ils ne vous renouvelleront pas leur confiance. Votre relationnel, la connaissance technique de vos produits et votre capacité à résoudre efficacement les problèmes en cas de litige sont très importants pour construire cette confiance.

Les deux groupes ont évoqué les "drop-ship" et les "youtubeurs" ou autres business en lien avec les réseaux sociaux qui font plus appel à des notions marketing. Rappelez-vous que ces types de business ne sont pas forcément pérennes car très liés aux évolutions technologiques et aux changements de mode. Le drop ship peut générer du chiffre d'affaires rapide mais il est souvent difficile d'assurer une régularité des produits et donc de maintenir une relation client de qualité.

J'ai alors expliqué qu'il y a différents types de profils au sein des métiers commerciaux. Les missions peuvent varier d'une entreprise à une autre selon la taille de la structure (TPE, PME, multi-nationale): commercial(e) sédentaire qui fait principalement de la prospection téléphonique, commercial(e) terrain qui présente les produits chez les clients, technico-commercial(e) qui a une compétence technique supplémentaire ou une double compétence (ex. double cursus scientifique + commerce pour vendre du matériel médical), commercial(e) "grand-comptes" sans oublier les métiers du support à la vente qui peuvent regrouper également différentes spécialités: assistant(e) commerciale (option import/export pour ceux et celles qui parlent à minima anglais couramment), administration des ventes (ADV), cellules appels d'offres (AO) pour les société qui ont des clients publics, ...

Certains ont déjà des idées de création d’entreprise dans le e-commerce. Je leur ai partagé mon expérience en tant que vendeuse lorsque j'étais étudiante et leur ai indiqué l'intérêt de faire des stages ou d'acquérir de l'expérience à travers des jobs d'été pour se rendre compte de la variété des métiers. Vu la situation sanitaire actuelle il y en effet de nombreuses opportunités à développer le e-commerce pour soutenir les commerçants de proximité qui n'ont pas tous les compétences pour développer des portails de commande en ligne.

Nous avons également évoqué les formations possibles amenant aux métiers du commerce. Il existe différents types d'établissements pour arriver aux mêmes métiers. Il appartient à chacun de savoir ce qui lui convient selon son tempérament:

- BTS Commerce International, IUT et autres formations techniques aux métiers du commerce et de la vente: formations encadrées en lycée avec de nombreux stages en entreprise. Au bout des 2 ans de formation, vous êtes opérationnels et employables immédiatement.

- Ecoles de Commerce: établissements privés payants > les jeunes issus de BTS peuvent poursuivre leurs études en école de commerce via les concours type "passerelles". Il faut néanmoins savoir que tous les parents n'ont pas les moyens pour ce type d'établissement.   

- Université : pour les profils qui aiment les langues la filière Langues Etrangères Appliquées aux Affaires et au Commerce est une alternative moins chère aux écoles de commerce et les jeunes issus de filières techniques peuvent également réintégré ces filières par équivalences sur présentation de leur dossier. 

Le plus important est de faire votre auto-analyse pour savoir le type de formation qui vous convient: ai-je besoin qu'on me pousse pour étudier (si oui, vas en BTS ou autre filière technique car tu seras encadré comme en lycée!) ou suis-je autonome et curieux pour étudier par moi-même (tu peux aller en fac...)?..

La conclusion est que les jeunes qui le souhaitent peuvent rencontrer plus de "pros" en allant sur la plateforme des Pays de la Loire: https://www.choisirmonmetier-paysdelaloire.fr/ 

Vous y retrouverez aussi toutes les formations actuelles car les noms peuvent évoluer au fil du temps mais le cœur de métier, lui, ne change pas.

Merci à tous les jeunes qui ont participé en posant des questions et en animant la séance, je pense que parmi vous il y a des futures stars de la vente!

Et si BTR était aussi utile pour les plus jeunes en quête d'orientation?

Je pense que le réseau BTR pourrait être intéressant car les jeunes que j'accompagne en Bac+ pourraient partager leur parcours d'orientation aux Bac -... si certains sont intéressés, nous pourrions organiser une séance conjointe entre 3e et Bac+.



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